Acheter une nouvelle voiture c’est bien, mais en être l’heureux propriétaire ne suffit pas à la conduire en toute légalité. Pour cela, il faut l’assurer. Ce sont donc beaucoup de formalités administratives et des coûts supplémentaires qu’il faudra prendre en compte.

Par Rosalie ETTASSI

En réalité, seule la garantie responsabilité civile est obligatoire. Elle prend en charge les dommages  causés aux autres usagers, mais pas ceux subis par l’assuré lui-même (on dit alors couramment qu’une personne assurée de telle manière est assurée « au tiers »). Les autres garanties sont facultatives, mais bien plus complètes. Elles permettent d’être protégé en cas, de vol, accident, bris de glace, incendie… C’est alors plus ou moins à l’assuré de composer son assurance auto pour se protéger de certains risques en fonction de son profil et de son véhicule.

Lorsque l’on cherche ce type d’assurance, on se trouve bien souvent face à une multitude de possibilités et d’offres qu’on a bien du mal à départager. De nombreux paramètres sont à prendre en compte, et entre les garanties, les clauses, les mensualités, et les franchises, il n’est pas toujours simple de choisir l’offre la mieux adaptée.
Avant toute chose, il faut donc déterminer quels sont ses besoins : Mon véhicule a-t-il une utilité professionnelle ? Quel est mon kilométrage annuel ? Mon véhicule est-il garé dans mon garage ou dans la rue ? Ainsi on commence déjà à affiner ses recherches. Sur les sites des compagnies d’assurances, il est possible d’indiquer toutes les informations utiles à l’assureur pour fournir un devis :

Le véhicule  

Le conducteur 

La marque 

Déjà client de la compagnie 

La date de première mise en circulation 

Âge 

Le modèle 

Éventuelle suspension de permis 

Le type de carburant 

Coefficient bonus - malus 

Le type de carrosserie 

Autre personne pouvant conduire le véhicule 

La puissance réelle et fiscale 

 

Il est ensuite pertinent de comparer toutes les offres afin de choisir la plus avantageuse, mais attention ! Les mensualités ne doivent pas être le seul facteur de décision. D’autres éléments doivent peser dans la balance, c’est notamment le cas de la franchise.

La franchise correspond à la somme déterminée, qui, après un sinistre, reste à la charge de l’assuré. Chacun cherche donc à obtenir la plus petite franchise possible. Mais logiquement, plus le montant de la franchise et bas, plus la prime d’assurance sera élevée. Il existe alors deux types de franchises :

La franchise absolue :

Ce type de franchise est le plus répandue. Elle est systématiquement déduite du montant des dommages pour déterminer l’indemnité versée par l’assureur.
Elle peut être fixe, auquel cas elle est exprimée en euros et le montant est indiqué sur le contrat.
Exemple : Admettons une franchise fixée à 230€ sur le contrat. Si lors d’un accident, les dommages nécessitent 350€ de réparation, l’assureur versera à son client 350 – 230 =120€.
La franchise absolue peut également être exprimée en pourcentage sur les frais de réparations.
Exemple : Admettons une franchise de 20 %. Si le montant des réparations s’élève à 700€, l’assureur indemnisera son client à hauteur de 700 – 140= 560€.
Lorsque la franchise est exprimée en pourcentage, un minimum et un maximum sont souvent fixés.

La franchise relative :

Cette franchise-ci est toujours exprimée en euro. Si le montant des réparations nécessaires est inférieur à la franchise, l’assureur ne rembourse rien à son client.
Exemple : Si la franchise est de 230€ et que le montant des réparations est de 200€, le client paye tout de sa poche.
En revanche si le montant des réparations est supérieur à la franchise, l’assureur le rembourse en intégralité.
Exemple : Si la franchise est de 230€ et que le montant des réparations est de 240€, l’assurance rembourse les 240€ à son client.